Dernière mise à jour: 23 octobre 2024 Texte: Sybille Kläusler
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Ce que la plupart des détenteurs de chiens «savaient» et ressentaient déjà intuitivement depuis longtemps est désormais aussi scientifiquement prouvé: outre les capacités cognitives, les chiens disposent d'émotions quasi identiques à celles de l'être humain et d'un don incroyable de créer un lien profond avec ce dernier.
Ces connaissances sont remarquables et importantes pour nos amis à quatre pattes car elles aident à se défaire de vieilles théories auxquelles certains croient encore aujourd'hui. Par exemple la théorie selon laquelle les chiens agissent de manière purement égoïste et selon leurs instincts. Ou l'idée selon laquelle le chein doit vivre de manière subordonnée à l'être humain.
Ces connaissances sont remarquables et importantes pour nos amis à quatre pattes car elles aident à se défaire de vieilles théories auxquelles certains croient encore aujourd'hui. Par exemple la théorie selon laquelle les chiens agissent de manière purement égoïste et selon leurs instincts. Ou l'idée selon laquelle le chein doit vivre de manière subordonnée à l'être humain.
Le chien est un animal vivant et agissant de manière sociale. La capacité de pouvoir lire, comprendre et se mettre à la place de l'autre fait partie de sa «configuration de base». Il s'agit également de savoir refléter le comportement de l'autre et d'y réagir de manière adéquate. Ceci afin d'éviter ou de clarifier au plus vite les conflits et de renforcer la cohésion sociale.
Lorsque les chiots rejoignent leur nouveau domicile, ils sont équipés de leur génétique, de leurs premières expériences et de conditionnements. Lorsqu'un chien adulte est replacé, il emmène encore plus d'expériences dans sa nouvelle famille. C'est avec ces éléments que l'ami à quatre pattes tente de s'adapter au mieux à la vie quotidienne de son propriétaire.
Le chien a parfois de la peine à comprendre le comportement humain. Ce dernier représente un défi pour lui. Il est important de veiller à ce que le comportement commence déjà avant l'action en soi.
Nos pensées et notre attitude influencent la tension de notre corps, notre posture et notre expression. Grâce à sa grande sensibilité, le chien perçoit les moindres changements, se met en résonance avec nous. Comme il porte également des expériences en lui, il doit tenter de mettre en concordance ces deux côtés. Par conséquent, sa réaction est composée de son propre répertoire et du reflet de son maître.
Un chien dont les nerfs sont solides a plus de facilité à gérer la tension de son maître qu'un chien qui n'est pas décontracté en soi. Cette combinaison produit notamment des effets dans des situations à potentiel de conflit. Lorsque deux chiens se rencontrent, la tension intérieure du chien en combinaison avec l'irritabilité de l'être humain peut représenter l'étincelle qui met le feu aux poudres.
Nous nous sentons en principe interpellés par tout ce qui correspond à nos attentes, à nos valeurs et à notre vision du monde. Quel est le lien avec nos chiens? Nous sommes à la recherche, consciemment et inconsciemment, de notre homologue à quatre pattes. J'ai vécu un exemple impressionnant du quotidien lors d'un entretien téléphonique: une femme m'appelle et me demande d'un air irrité: «D'après quelle théorie d'apprentissage travaillez-vous?» Je lui explique que je ne me base pas sur une théorie fixe et que je tiens toujours compte de l'être humain aussi. Elle me parle ensuite de la problématique de son chien. «J'ai repris un chien d'un refuge et il se montre agressif dans certaines situations.» Ma pensée a été la suivante: «Ah, il va y avoir un travail sur soi avec l'aide du chien».
Le chien et l'être humain se complètent
Ce sont mes propres expériences qui m'ont conduite à m'intéresser à la profondeur du lien entre l'être humain et le chien. Il y a quelques années, j'ai repris un berger belge de 13 mois. La frustration et la déception sommeillaient en moi. J'étais contente si tout le monde me laissait en paix. Mon chien se conformait tout-à-fait à cette mission d'isolement, car il portait les mêmes besoins en lui. Nous nous sommes ainsi complétés parfaitement, même si cela menait à des conflits avec l'environnement. Grâce au travail avec mon chien, j'ai eu la chance d'en apprendre énormément sur moi-même et de remédier à mes «chantiers». Nous avons pu nous «soigner» mutuellement. Le fait de décider de prendre tel ou tel chien dans notre vie n'est pas un hasard (ou peut-être est-ce le chien qui nous choisit?). Il ne s'agit pas d'établir des théories psychologiques pour tout, mais plutôt de se rendre compte qu'un être humain ne peut pas se tirer d'affaire en déclarant: «Mon chien a un problème».
Le chien et l'être humain s'influencent mutuellement. Le comportement du chien dans des situations du quotidien influence parfois très subtilement les réactions du détenteur. Si les rencontres avec d'autres chiens deviennent problématiques, on commence à éviter de telles situations désagréables. Le chien se rend compte que cette stratégie permet d'éviter des conflits. Cela signifie que ça fonctionne. La promenade devient plus calme, mais il s'agit d'une fausse sensation de sécurité. Les peurs et la colère de l'être humain peuvent également donner des signes trompeurs au chien. Lors de la rencontre avec le voisin, la laisse est raccourcie et le chien est tiré en arrière avec un «non», alors qu'il voulait reniffler gentiment. Cela est dû à un conflit entre les deux personnes. Le chien l'interprète comme: attention, ce n'est pas o.k. Et selon le caractère du chien, cette situation impliquera des réactions/aversions correspondantes sur le long terme.
La question n'est pas de savoir ce que nous faisons, mais avec quelle émotion nous le faisons. Je peux garder le chien gentiment et calmement près de moi lorsque le voisin sort de sa maison. Si je reste dans cette énergie positive, le chien n'aura aucune raison de donner un avertissement. Pour y parvenir, je dois être capable de ne pas mélanger les choses et de reconnaître ma colère envers mon voisin en tant que telle. Le problème de l'être humain ne devrait pas devenir celui du chien.
Nous ne pouvons pas attendre de nos amis à quatre pattes qu'ils soient aimables envers les autres si nous sommes sceptiques et pleins de réticence. Nous ne pouvons pas espérer que d'autres soient respecteux de nos chiens si nous ne faisons pas preuve de respect. Notre comportement est en lien avec bien plus de choses dans notre quotidien que nous le souhaitons ou en sommes conscients. Le lien qui nous unit avec notre meilleur ami nous permet d'en apprendre énormément sur nous, en tant qu'êtres humains, à condition que nous soyons prêts à le faire.
Source: weltdertiere.ch
Sybille Kläusler est éducatrice canine et préparatrice mentale. Le texte a été traduit de l'allemand.